VINCENT LÉORAT, VICE-PRÉSIDENT DE DDB PARIS, DÉCRYPTE LE POSITIONNEMENT PLUS AFFIRMÉ ET LA CAMPAGNE " CHAQUE ACTE COMPTE" DE L'ASSUREUR MILITANT. C'EST L'OCCASION DE SE POSITIONNER, AVANT TOUT LE MONDE, SUR LA NOTION D'ENTREPRISE À MISSION.

Avec la loi Pacte, le législateur français confie à l'actionnaire la responsabilité suprême de définir la finalité de l'entreprise

La concurrence autour d’une croissance et des opportunités nouvelles est féroce et acharnée. Dans cette lutte, les dirigeants d’entreprise se trouvent souvent perplexes face aux raisons pour lesquelles leurs stratégies – résultat d’une planification ardue et d’une recherche minutieuse – peinent à dépasser les attentes et à différencier leur entreprise sur le marché.

Dans le contexte de la loi du plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises (PACTE) promulguée en avril 2019, qui apparaît comme une amorce de concrétisation de la Responsabilité Sociétale pour les entreprises, le monde associatif et le monde de l’entreprise tendent à se rapprocher.

Suite de nos échos au colloque « Entreprise, responsabilité, civilisation », qui s’est déroulé au Centre Culturel International de Cerisy, du 27 mai au 3 juin, avec le témoignage de cet enseignant-chercheur du Centre de Gestion Scientifique (CGS) de Mines ParisTech, qui en a assuré la codirection.

Entreprise, responsabilité, civilisation. Autant on a l’habitude de voir associés les deux premiers termes, autant c’est plus rare pour le premier et le troisième. C’est pourtant ce qui a été fait à l’occasion d’un colloque de Cerisy* qui s’est déroulé du 27 mai au 3 juin, avec des intervenants de différents horizons disciplinaires et professionnels, qui ont échangé notamment autour de l’intérêt de « l’entreprise à mission », reconnue par la loi Pacte, promulguée quelques jours auparavant.

Le jeudi 19 septembre, le MEDEF Alsace organise la septième édition de son université d’été sur le thème de la « raison d’être des entrepreneurs » et en présence de son président national Geoffroy Roux de Bézieux.

« L’engagement social des entreprises n’est plus seulement un levier pour attirer les talents, conquérir des marchés ou accéder à de nouveaux financements. Il est devenu une exigence qui met en concurrence toutes les entreprises dans leur capacité à mobiliser leurs collaborateurs et parties prenantes. »