Encouragée en 2018, par le rapport NOTAT SENART et consacrée par la loi PACTE , la raison d'être d'une entreprise et sa mission peuvent être affichées dans ses statuts. Cependant, cette reconnaissance juridique n'aura de réalité concrète que si les entreprises s'en saisissent...

Même les marques prônent des discours anticonsuméristes. On aura tout vu ? Pas si sûr. Qu’il s’agisse d’un simulacre de responsabilité opportuniste ou d’un tournant majeur du capitalisme, une chose est sûre : ce n’est que le début.

Équivalent du « purpose » cher aux Anglo-Saxons, la raison d’être devient le nouveau cheval de bataille des entreprises pour se singulariser. Au risque de faire naître une nouvelle forme d’uniformité ?

L’entreprise biterroise, qui fête ses dix ans, aide les agriculteurs à s’installer. C’est un prix loin d’être anodin. Parce qu’il récompense un travail de fond considérable. La société biterroise Terra Hominis et son fondateur, Ludovic Aventin, se sont vus décerner le premier Trophée national de l’entrepreneur humaniste, décerné par le Mouvement international des entrepreneurs humanistes, créé il y a tout juste un an.

La société ES-R issue en 2018 de la fusion d’Eco-systèmes et de Récylum est devenue une « entreprise à mission » et pourrait étendre son activité, notamment aux jouets et articles de bricolage non électriques.

Ce chef d’entreprise a repris la Camif voilà tout juste dix ans. Il l’a redressée en faisant d’elle une entreprise responsable sur le plan social comme environnemental.

On observe en rapport avec l’Investissement socialement responsable plusieurs mégatendances. L’une d’entre elles est l’explosion de l’activisme.

Dans le monde du e-commerce Camif.fr a un positionnement résolument différent. Entreprise de vente aux particuliers spécialisée dans l’équipement de la maison, elle a choisi le créneau du durable, du made in France pour combler ses clients. La société a décidé de participer à ce mouvement en co-créant 34 collections.