L'entreprise doit se réinventer et afficher sa raison d'être, estime Émery Jacquillat. Démonstration par l'exemple avec celle qu'il dirige, à Niort : Camif.fr.

Nicolas Gomart : L’année n’est pas finie et il convient donc d’être prudent quant au bilan définitif de l’exercice, d’un point de vue technique, comme financier. L’actualité, notamment climatique, nous rappelle que nous exerçons un métier qui, d’une part, est soumis aux aléas et qui d’autre part ne trouve sa concrétisation que par le soutien que nous apportons à nos sociétaires, lorsque le coup dur survient.

Un numérique plus durable, responsable et social… En moins de 10 lignes et après l’avoir co-construite, Orange présentait cette semaine ses engagements, qu’elle entend inscrire dans ses statuts une fois cette raison d’être adoptée par les actionnaires en mai prochain au cours de l'assemblée générale.

Militant d’un « capitalisme responsable » et président de la Communauté des entreprises à mission, Emery Jacquillat a engagé la transformation de la marque d’ameublement la CAMIF. Il espère pouvoir détrôner le géant de l’ameublement Ikea en 25 ans.

Invités de Challenges au Sommet de l'économie, les dirigeants de la MAIF, de Norsys et du syndicat de cadres CFE-CGC croient que les entreprises doivent s'engager dans la voie prometteuse du bien commun.

Intervenant lors du premier Forum LSA de la transition alimentaire, Laurent Vallée, le secrétaire général de Carrefour a retracé la genèse et l’impact des efforts du distributeur en la matière. Qui doivent redéfinir le rôle, mais aussi, plus concrètement, les assortiments.

Orange vient de dévoiler la "raison d’être" de l’entreprise. Courant octobre, Christine Albanel, directrice de la RSE d’Orange, avait expliqué sa méthode d’élaboration à L’Usine Nouvelle.

Dans le cadre du dossier « Vers un numérique plus responsable ? Environnement, diversité, engagement social… ces projets qui fédèrent les entreprises en transformation », Alliancy a choisi de s’entretenir avec Emery Jacquillat, PDG de la Camif. L’occasion de comprendre ce qui l’a poussé à faire de la Camif une entreprise à mission.