On a longtemps glosé sur le fait que les actionnaires ne faisaient pas leur travail de surveillance et de contrôle des dirigeants des grandes entreprises cotées. Avec l’émergence de l’activisme actionnarial, il semble bien que cette époque soit révolue, au dam des patrons des grandes entreprises françaises, habitués à régler leurs affaires entre eux grâce aux participations croisées dans les conseils d’administration et les réseaux des grandes écoles.
La loi Pacte sur la croissance et la transformation des entreprises a été vidée de sa substance sur la partie RSE par les sénateurs. L’article phare de ce volet a ainsi été supprimé. Il concernait la modification du code civil pour y intégrer l’obligation de prendre en compte les enjeux sociaux et environnementaux de son activité.