Les entreprises à mission ont le vent poupe. Le gouvernement français envisage, dans le cadre de la loi , de créer un nouveau statut afin de favoriser leur développement. Au-delà des bonnePACTEs intentions et des projets louables, il est important de bien mesurer la rupture que pourrait représenter ce nouveau statut d’entreprise.

Ce colloque a conclu le programme de recherche « Gouvernement de l’entreprise et création de commun » (2015 – 2018) qui a porté sur la gouvernance de l’entreprise, son objet social et sa mission.

Dans cette période électorale régressive, certains veulent nous faire croire que nous aurions le choix entre un capitalisme dérégulé sans égard pour les laissés pour compte de la mondialisation et un repli isolationniste dont nous n’avons pas les moyens, car pour pouvoir s’isoler, il faudrait être autonome.

Suite à la crise financière de 2008, la moralisation de la vie des affaires a conduit « repenser l'entreprise comme une action collective créatrice ». La dépendance des dirigeants d'entreprise vis-à-vis des actionnaires et la recherche exacerbée d'une profitabilité maximale à court terme ont...

Bien que la théorie des parties prenantes cherche à dépasser le contrat de société entre actionnaires et dirigeants, le droit actuel ne bloque-t-il pas sa mise en œuvre en donnant une place particulière aux seuls associés souscrivant au contrat de société ? Cet article explore cette hypothèse à partir de l’étude des nouvelles formes de sociétés américaines, comme la Flexible Purpose Corporation.

Blanche Segrestin et Armand Hatchuel suggèrent, pour "refonder l'entreprise" de permettre aux "salariés d'accéder à la propriété du capital, voire d'en acquérir le contrôle", et d'être associés au "pouvoir de décision au sein de l'entreprise".